mercredi 16 juillet 2014

L'électrosensibilité, un handicap : Les cas de Evelyne et Sophie



Elles ne se connaissent pas, n'ont pas le même âge, les mêmes métiers et n'habitent pas la même ville. Pourtant, ces femmes vivent un combat quotidien contre leur électrosensibilité depuis déjà trop d'années ... Et viennent d'être reconnues comme handicapées. 

Des témoignages touchants

Evelyne s'est isolée dans la ville de Saint-Maixent-de-Beugné, le seul endroit où elle peut vivre, loin de ces ondes qui lui gâchent la vie. D'abord atteinte de symptômes inexplicables, c'est lorsque les douleurs se sont intensifiées à la mise en marche du téléphone portable de sa fille qu'elle a pu mettre un mot sur son mal : l'électrosensibilité (lire l'article). 

Sophie, quant à elle, a découvert son électrosensibilité après quelques mois d'insomnie, de fatigue et de trous de mémoire. Le flux qui a traversé son corps, lorsque son mari a allumé son tout nouveau mobile, lui a permis de déterminer avec certitude qu'elle était intolérante aux ondes (lire l'article). 

Une vie compliquée

S'isoler dans sa maison en utilisant des barrières contre les ondes ou partir loin des grandes villes pour s'échapper en zone blanche : une nouvelle vie s'impose aux électrosensibles. 

Au quotidien, la vie ordinaire de ces femmes se transforme en un véritable cauchemar. Vie de femme, vie de famille, vie professionnelle ... Tout est chamboulé. Et comme si cela ne suffisait pas, elles sont victimes du scepticisme de leurs proches. 

La reconnaissance d'un handicap

C'est en avril 2014 que les choses ont changé : pour la toute première fois, une personne atteinte d'électrosensibilité était reconnue comme handicapée. 

Depuis, même si le sujet fait couler beaucoup d'encre et compte de nombreux détracteurs, les cas les plus sévères sont enfin reconnus. 

Une belle avancée pour les électrosensibles !