Elles ne se connaissent pas, n'ont pas le même âge, les
mêmes métiers et n'habitent pas la même ville. Pourtant, ces femmes vivent un
combat quotidien contre leur électrosensibilité depuis déjà trop d'années ...
Et viennent d'être reconnues comme handicapées.
Des témoignages touchants
Evelyne s'est isolée dans la ville de
Saint-Maixent-de-Beugné, le seul endroit où elle peut vivre, loin de ces ondes
qui lui gâchent la vie. D'abord atteinte de symptômes inexplicables, c'est
lorsque les douleurs se sont intensifiées à la mise en marche du téléphone
portable de sa fille qu'elle a pu mettre un mot sur son mal : l'électrosensibilité (lire l'article).
Sophie, quant à elle, a découvert son électrosensibilité
après quelques mois d'insomnie, de fatigue et de trous de mémoire. Le flux qui
a traversé son corps, lorsque son mari a allumé son tout nouveau mobile, lui a
permis de déterminer avec certitude qu'elle était intolérante aux ondes (lire l'article).
Une vie compliquée
S'isoler dans sa maison en utilisant des barrières contre
les ondes ou partir loin des grandes villes pour s'échapper en zone blanche :
une nouvelle vie s'impose aux électrosensibles.
Au quotidien, la vie ordinaire
de ces femmes se transforme en un véritable cauchemar. Vie de femme, vie de
famille, vie professionnelle ... Tout est chamboulé. Et comme si cela ne
suffisait pas, elles sont victimes du scepticisme de leurs proches.
La reconnaissance d'un handicap
C'est en avril 2014 que les choses ont changé : pour la
toute première fois, une personne atteinte d'électrosensibilité était reconnue
comme handicapée.
Depuis, même si le sujet fait couler beaucoup d'encre et
compte de nombreux détracteurs, les cas les plus sévères sont enfin reconnus.
Une belle avancée pour les électrosensibles !